De l'idée au dispositif installé dans les bureaux, les écoles et les usines.
La collaboration entre Befreest et Protolabs.
Créateur - Befreest
Produit - Nose
Secteur - Médical
Service - Moulage par Injection
Lorsque nous voulons résoudre les problèmes, parfois étroitement liés à notre lieu de vie, nous essayons de faire preuve d'ingéniosité. La ville italienne de Tarente, dans les Pouilles, fait souvent la une des journaux pour sa pollution régionale provoquée par la plus grande aciérie d'Europe. Ce n'est donc pas étonnant que ce soit là que surgisse l'idée de créer des appareils de contrôle de la qualité de l'air intérieur.
Une équipe composée d'entreprises et de professionnels animés par le sentiment de se lancer dans une nouvelle aventure et dotés d'une connaissance approfondie des besoins de la région a donné naissance à Befreest, qui a conçu l'écosystème Nose 4.0 pour proposer un concept qui lui est propre : respirez calmement, vous êtes en sécurité. Befreest dispose de toute une gamme d'appareils Nose qui surveillent en permanence la qualité de l'air et, via une communication constante grâce à internet, permettent le renouvellement de l'air par le contrôle des systèmes de ventilation qui démarrent lorsque certains paramètres sont atteints. L'écosystème nose 4.0 comprend trois éléments principaux : les capteurs nose ; le hub intelligent dans le nuage pour le traitement des données ; et la carte capable d'activer les systèmes de ventilation ou d'assainissement de l'air. L'appareil se décline en deux modèles : noseC, pour la surveillance du CO2, de la température et de l'humidité de l'air ; et noseP, pour la surveillance du CO2, des COVT, des particules PM 2,5 et 10, de la température et de l'humidité.
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Le défi Befreest voulait créer un appareil capable de déterminer immédiatement la qualité de l'air dans un environnement fermé et de corriger sur le champ tout aspect négatif.
La solution Protolabs a proposé de réaliser à l'aide du moulage par injection les pièces qui devaient constituer le boîtier contenant les capteurs, le système de transmission des données et la carte de circuit imprimé. Quatre moules en aluminium ont été produits et les 500 premières pièces de chaque composant ont été moulées, soit un total de 1 000 appareils par type.
Le résultat nose est un appareil conçu pour surveiller en permanence la qualité de l'air, envoyer des données à un serveur dans le Cloud et activer le système de recyclage de l'air lorsque les relevés indiquent un niveau inférieur au seuil de qualité. |
Le prototypage du boîtier du dispositif a commencé sur le site Web de Protolabs, comme nous l'explique Mirco Cacace, chef de produit du système nose : « En navigant sur protolabs.it, j'ai été frappé par la clarté du contenu et l'exhaustivité des informations sur les matières et les procédés de fabrication. »
Tout a commencé avec le téléchargement d'un fichier CAO pour le premier boîtier, qui se composait de deux pièces. La demande portait sur une évaluation pour une impression 3D, mais l'équipe de Protolabs a rapidement réalisé qu'une autre technologie était nécessaire pour répondre aux exigences de Befreest : le moulage par injection (MI).
Protolabs a recommandé à Befreest d'adapter les fichiers CAO, initialement destinés à l'impression 3D, à la technologie du moulage par injection : Les ratios d'épaisseur entre la coque et les renforts ont été revus, les bagues des vis, qui étaient trop importantes, ont été affinées et la répartition des matières a été optimisée pour éviter un retrait trop prononcé. Après avoir vérifié que les dimensions du boîtier étaient suffisantes pour accueillir tous les composants de l'appareil, Befreest a répété le même processus pour le deuxième boîtier, plus grand, à partir du fichier CAO final. Protolabs a produit quatre moules en aluminium pour fabriquer le premier lot de 500 kits moulés par injection en Nylon 6 blanc naturel.
La fonctionnalité et l'esthétique ont été optimisées grâce à un léger gaufrage perlé comme finition de surface. Pour cette partie du processus, l'expérience de Protolabs en matière de moulage par injection s'est avérée cruciale : Concrètement, la recommandation était de gaufrer toute la surface, en évitant le plan des nervures, afin de faire ressortir le logo et d'améliorer l'esthétique de la pièce finie. M. Cacace poursuit : « L'aide de Stefano Mosca et Sara Rinoldi s'est avérée essentielle pour la partie technique, les améliorations apportées pendant la phase de moulage par injection et le respect du calendrier de lancement serré de Befreest. »
Un délai de trois semaines s'est écoulé entre la commande passée le 18 mars et la livraison des pièces le 7 avril, ce qui est normal pour Protolabs mais très court si l'on considère que quatre moules ont été produits, soit un total de 2 000 pièces imprimées et expédiées au client.
“L'aide de l'équipe Protolabs s'est avérée essentielle pour la partie technique, les améliorations apportées pendant la phase de moulage par injection et le respect du calendrier de lancement serré de Befreest”.
Comment fonctionne l'écosystème nose 4.0 ? L'appareil nose échantillonne la qualité de l'air toutes les 2 minutes et envoie les données au hub, le serveur dans le nuage qui traite l'indice de qualité de l'air (IQA) et l'indice de risque d'infection par le Sars-Cov-2. Ces informations sont transmises au capteur, qui au moyen d'un signal lumineux à quatre états indique le risque dans l'environnement, que l'on peut ainsi atténué immédiatement par une ventilation naturelle. Lorsqu'il existe un système de ventilation automatisé, le dispositif active automatiquement le système pour rétablir les paramètres environnementaux adéquats.
Le système nose s'avère particulièrement adapté aux environnements intérieurs avec un trafic élevé, notamment les écoles et les bureaux. En outre, la corrélation directe entre la qualité de l'air et la propagation de la contagion de virus tels que le coronavirus SRAS-CoV-2 étant scientifiquement prouvée, nose apporte une aide précieuse pour garder sous contrôle les principaux paramètres de l'air dans lequel nous passons la plupart de notre temps.
Befreest ne compte pas s'arrêter là. Un noseT plus complet sera disponible dès l'année prochaine : il mesurera également la concentration de gaz Radon, pour obtenir des informations encore plus précises sur la qualité de l'air.